Marie, consultante en communication et business développement
« Après une maîtrise de Lettres Modernes, j’ai obtenu un master de communication interne et externe des entreprises et des organisations à Infocom (Lille 3). J’ai été embauchée de suite, par l’entreprise dans laquelle j’ai fait mon stage de fin d’études, dans les cosmétiques haut-de-gamme. Puis j’ai fait un an en couveuse d’entreprise pour apprendre à monter une boîte. J’ai ensuite intégré un groupe d’hôtels parisiens de luxe, j’étais détachée dans le Nord. Puis l’amour m’a portée dans le Sud Ouest, j’habite aujourd’hui à Bordeaux, je suis consultante en communication & business développement depuis presque 2 ans. J’ai une société avec une associée et je participe aux montages de jolis projets (start up notamment). La prépa mène à tout, comme vous pouvez le constater! J’en discutais lors d’un séjour à Toulouse chez une amie de la prépa : on est rodées aux défis, aux claques, aux nuits blanches, aux revers de médailles, à l’enthousiasme infini qui vous étreint à la fin d’une période de rush intense ».
Allison (2001-2003), journaliste
« Sur mes sept années d’études (prépa + IEP Lille + Esj Lille), je garde le souvenir de la prepa comme mes deux années les plus riches et les plus profondes intellectuellement. J’ai eu l’impression d’apprendre beaucoup, tout en allant au fond des choses. Je garde le souvenir de professeurs dévoués et passionnés. Et aussi d’avoir étudié ces deux années durant dans un cocon (surtout en khâgne, où nous étions une quinzaine dans la classe). Je pense que la prépa m’a permis d’acquérir une ouverture et une méthode de travail, qui m’ont préparée au mieux à la suite de mon parcours. Je suis toujours journaliste mais j’ai quitté le salariat pour le free lance depuis que ma petite est née. Je travaille comme correspondante pour Tv5 Monde et une chaine américaine qui s’appelle VOA (Voice of America) ».
Victoria Maude, doctorante en stratégie de communications, chargée de communication interne et relations presse au Parc Astérix.
« Ca a été les deux plus belles années de ma scolarité ! Avec autant de fraternité que d’émulation intellectuelle. Si je pouvais j’y retournerai demain. Bien sûr il y avait du travail régulier et intense, mais c’était si intéressant que ça n’était pas un effort. C’est aussi en prépa que j’ai rencontré ma meilleure amie, et depuis nous sommes toujours aussi soudées ! La prépa me permet d’avoir une capacité de travail et une efficacité plus importante que la moyenne car j’ai gardé les bons réflexes d’organisation et de concentration. C’est pourquoi le rythme en école de commerce me paraissait léger. »
Emma (2015-2017), Master 2 de publicité
« Les deux années que j’ai passée sur les bancs de la prépa ont surement été les deux années les plus enrichissantes de mon parcours scolaire. Avoir été dans une classe réduite en nombre d’élèves m’a permis d’y trouver facilement ma place et de m’épanouir auprès des autres étudiants avec qui j’ai évolué en partageant mon savoir et en me nourrissant du leur. C’est ce qui a fait la force de ces deux années. La préparation au concours a été éprouvante mais la qualité des cours m’a permis de comprendre les enjeux de chaque sujet et éveiller ma curiosité dans de nombreux domaines. J’ai appris la rigueur et le plaisir du travail bien fait. Ce qui a le plus changé entre mon arrivée et la fin de la prépa est ma capacité à structurer ma pensée afin de produire des travaux de qualité. Ces deux ans me permettent, maintenant que je suis en Master2 de publicité, de m’organiser clairement dans mes travaux. J’ai aussi acquis une plume plus fine qui me sert énormément en rédaction. Enfin, toutes les références culturelles que j’ai emmagasiné le long de ses deux années sont une source d’inspiration dans mes créations. C’est avec beaucoup de douceur que je regarde ces deux années qui, de l’extérieur, peuvent ressembler à un enfer de travail mais qui sont pour moi, maintenant, un sanctuaire de savoir. »
Pauline, professeur des écoles
« Suite à la classe préparatoire, j’ai continué en licence d’anglais et j’ai ensuite passé un master de l’enseignement. La classe prépa m’a surtout apporté beaucoup de rigueur. Une manière de travailler plus organisée et plus efficace. Elle m’a aussi permis d’être plus à l’aise au concours du CRPE car j’avais été entrainée pour l’ENS. Les oraux se sont, grâce aux diverses khôlles, très bien déroulés et j’ai pu obtenir beaucoup de points. La classe préparatoire m’a aussi apporté beaucoup sur l’aspect plus humain. L’ambiance y était chaleureuse. Les enseignants comme les étudiants étaient bienveillants et l’entraide était présente. Il faut également avouer que la classe préparatoire prépare à savoir travailler vite et beaucoup ! Ensuite, mon goût pour la lecture n’a été que renforcé après ces deux années. »
Valentine (2015-2017), licence en Arts de scène, inscrite à l’INSPE
« A la suite de mon année en Hypokhâgne, je me suis inscrite à l’université de Lille afin de suivre une licence en Arts de la scène que j’ai validé en 2019. La classe préparatoire m’a permis d’acquérir de solides compétences rédactionnelles. En effet, je devais effectuer de nombreux commentaires de texte ainsi que des dissertations autour du droit du spectacle vivant. Cette formation m’a offert également l’opportunité d’acquérir un esprit critique, essentiel dans un domaine souvent malmené par notre cher gouvernement mais aussi au quotidien dans le traitement des informations transmises dans les journaux ainsi qu’à la télévision. J’ai ensuite intégré pendant un an l’Institut des Arts du Music-Hall au Mans dans le but de poursuivre mon envie de devenir artiste. Durant ma formation, j’ai suivi des cours de danse, de chant et de comédie en parallèle de représentations dans un cabaret. Suite au Covid-19, mes envies ont changé… Je souhaitais plus de sécurité au niveau de l’emploi et mon envie de transmettre s’est décuplée. Cette année, j’effectue un travail à temps plein afin d’économiser et de préparer l’avenir. En effet, l’année prochaine, je souhaiterai intégrer une INSPE dans le sud de la France afin de préparer le concours de professeur des écoles (CRPE). Autant dire, que mon année en classe préparatoire est une aide cruciale dans ma préparation »
Marianne (2015-2017), professeur d’histoire-géographie
« En arrivant en L3 de géographie à Bordeaux après mes deux années à Valenciennes, j’ai été surprise de voir que les examens n’étaient pas du tout les mêmes que les dissertations habituelles en prépa (je n’ai pratiquement eu que des QCM en guise d’examen à la fac..) mais ces deux années n’ont pas été vaines. Elles m’ont donné les prémices de ma vocation d’enseigner, une exigence forte quant à la qualité de mon travail ainsi qu’une culture générale utile dans des moments comme celui que nous vivons actuellement ! »
Estelle, professeur de Lettres Modernes
« La prépa a été un moment fort dans ma vie pour diverses raisons: Tout d’abord, j’ai pu acquérir des connaissances et des bases solides qui m’ont permis d’affronter sereinement la fac. Les méthodes de travail enseignées m’ont suivie tout au long de mes études… et encore maintenant lorsque je prépare mes cours! L’expérience humaine a été également incroyable. Chaque professeur nous a marqué, je pense, par la passion avec laquelle il enseignait sa matière. J’ai gardé également contact avec certains « anciens » de ma promotion, deux années à partager une expérience aussi intense cela créer forcément des liens! C’est une belle expérience dont il faut profiter! »
Sarah, 3ème année de licence de droit
« Je suis actuellement en troisième année de droit, à Lille, et je pense me spécialiser en droit pénal ou en histoire du droit, je vise les concours de la magistrature mais aussi le doctorat et, pourquoi pas un jour, l’agrégation, afin d’enseigner le droit à mon tour. Cela n’a rien à voir avec les cursus qui s’offrent à des étudiants de prépa, mais c’est pourtant à Watteau que j’ai pris ma décision. J’ai passé trois années dans cette classe, au lieu de deux, tellement ça m’a plu. C’est surtout l’aspect pluridisciplinaire qui m’a séduite, car je me suis rendue compte, au bout de trois ans, que je ne souhaitais pas me borner à un seul domaine. En droit, je fais de l’histoire, de l’analyse de texte, j’étudie la doctrine, je fais un peu de philosophie et j’ai gardé des options en anglais, qui était ma spécialité en prépa, et les débouchés sont beaucoup plus nombreux qu’au terme d’une licence d’anglais. La classe préparatoire littéraire est sûrement l’expérience la plus enrichissante, personnellement et culturellement de toute ma vie. Je ne peux pas dire que cela a été facile, au contraire. Ce fut éprouvant, fatigant, stressant. Mais, d’un autre côté, je n’ai jamais été aussi épanouie que durant ces trois années. La prépa stimule l’esprit, on y apprend tellement de choses, qu’on en sort avec un bagage culturel qui n’est pas du tout négligeable et qui joue forcément en notre faveur. Cela a été le cas pour moi. On y acquiert aussi une méthodologie poussée et solide, qui permet d’arriver aux concours, à l’université ou à l’école en sachant rédiger correctement et en sachant faire une vraie dissertation. Cela m’a permis de me découvrir un intérêt pour des matières que je n’appréciais pas au lycée parce qu’elles ne sont pas enseignées dans le but de nous faire apprendre, mais surtout en vue de boucler un programme pour obtenir un diplôme. En prépa, l’intérêt culturel de l’étudiant est placé au premier plan. Même si c’est difficile et que les résultats ne sont pas toujours là (je parle ici des notes), on en sort forcément en ayant appris quelque chose. On en sort avec un esprit critique, des connaissances multiples, des bases solides. Les khôlles nous permettent d’anticiper les futurs entretiens et nous préparent à l’oral, qu’on soit timide, introverti, ou pas. Les professeurs sont très présents, plus qu’ailleurs, ils nous encadrent, ils nous guident, ils nous cernent pour mieux nous accompagner et pour nous faire progresser. Ils nous apprennent qu’une note n’est que le reflet d’un travail rendu et pas le reflet de notre valeur, que ce qui compte le plus est notre progression tout au long du cursus. La plupart des professeurs est compréhensive, accessible et toujours à l’écoute. Et à ceux qui pensent que faire une classe préparatoire signifie faire une croix sur sa vie sociale, je leur réponds que c’est en prépa que j’ai noué le plus d’amitiés sincères, durables et que, même si on se perd forcément de vue, les personnes qui étaient là à l’époque le seront toujours plus tard, parce qu’on a surmonté des épreuves ensemble et qu’on se voyait tous les jours, parfois plus que notre propre famille. On ne fait pas une croix sur notre vie sociale quand on entre en prépa, la prépa devient seulement notre vie sociale. Je n’ai jamais autant travaillé et trimé que durant ces trois années mais cela m’a mieux préparée à l’université que le lycée. Aujourd’hui, je n’ai plus peur d’avoir une charge de travail colossale, je sais m’organiser moi-même pour mes révisions et mes devoirs et je n’ai plus peur de la fatigue non plus. Même si ce fut épuisant et éprouvant, la prépa me manque et je suis sûre qu’elle manquera à tous ceux qui y passeront. »
Juliette, 3ème année d’école de commerce (TBS)
« Je me suis souvent demandé comment allait la vie à Watteau, dans les salles de HK et de K… ! C’est avec joie que je partage mon ressenti sur la prépa pour les futurs étudiants, car presque 4 ans après être partie, je ne passe pas une journée sans penser à cette période de ma vie. C’est avec du recul que je peux me rendre compte de la chance que j’ai eu de passer par la HK et la K (2 fois d’ailleurs), car sur le moment, la prépa demande beaucoup d’effort. Néanmoins, cela a été la période la plus stimulante que j’ai pu connaître intellectuellement ! On y apprend tellement de choses, et aujourd’hui je me demande comment je faisais pour en apprendre autant. En plus de la culture générale qu’on y développe, on peut acquérir du savoir-être. J’y ai appris le dépassement de soi, à avoir un regard critique sur les choses, à remettre en question ce que je lis/vois, et à gérer mon stress. Aujourd’hui, étant en école de commerce, donc assez loin de ce qu’on apprend en prépa littéraire, c’est surtout le savoir-être qui me suit ! 4 ans après mon départ, j’ai des « automatismes » qui viennent de la prépa : pour les fautes d’orthographe, pour la façon dont je vais construire un raisonnement (plan tripartite ou rien), je peux retenir les choses très facilement… Je dois ajouter la particularité de Watteau, qui est une prépa de petite taille, permettant donc d’être plus proche des professeurs que dans les grandes prépas. On ne se sent pas livré à soi-même, on peut toujours demander de l’aide, des explications après les cours… on y est bien accompagné ! J’ai passé de très bons moments à Watteau, ce n’était pas toujours facile, mais je suis vraiment fière d’avoir choisi ce parcours, et je ne serais pas la même personne si je n’étais pas passée par là ! De plus, loin de l’aspect « concurrentiel » qu’on entend souvent sur les élèves de prépa, j’ai trouvé à Watteau de vraies amies ».